dimanche 6 février 2011

Menaces de mort contre une chroniqueuse opposée à la promotion de l'homosexualité dans les programmes scolaires

Une chroniqueuse du Daily Mail de Londres a révélé qu'elle avait reçu des menaces de mort après avoir critiqué le fait que des textes et documents défendant l'homosexualité seraient ajoutés dans tous les programmes scolaires britanniques. Melanie Phillips précise dans le Daily Mail cette semaine qu'elle s'attendait après avoir publié sa chronique opposée à cette imposition de textes tendancieux en faveur de l'homosexualité à une réaction « qui démontrait la véracité de mes propos ».

« La réponse a, toutefois, dépassé mes attentes. »

Cette semaine, ajoutait la chroniqueuse, « j'ai été soumis un torrent de haine et d'incitation à la violence » que ce soit par l'entremise de courriels, de l'Internet ou des médias traditionnels.

« Si le lobby gay avait voulu démontrer que j'ai raison, il n'aurait pas pu faire un meilleur boulot. »

Phillips avait affirmé dans son article que les homosexualistes tentent désormais d'étouffer ton opposition publique à leurs buts politiques. La réaction suscitée par cette affirmation révèlerait, selon elle, l'« esprit foncièrement totalitaire » qui sous-tend l'ordre du jour homosexualiste.

« En effet, le fait que ceux qui m'ont insultée et menacée sont incapables de se rendre compte qu'ils déversent eux-mêmes des flots de haine, d'intolérance et qu'ils incitent à la violence alors qu'ils en accusent les autres serait hilarant si ces menaces n'étaient pas si terrifiantes. »

Dans sa chronique du 24 janvier intitulée « Les nouveaux maccarthystes britanniques », Phillips écrivait que le projet d'inclure comme objet d'étude les relations homosexuelles dans le programme scolaire n'est rien d'autre qu'« un effort soutenu par l'État destiné à promouvoir l'ordre du jour gay. »

Son article énumérait les nombreux cas dans lesquels l'opposition de chrétiens ou d'autres personnes conservatrices pour ce qui est des mœurs sexuelles a été écartée par des poursuites devant les tribunaux. « Ce qui devait à une époque permettre de mettre fin à des attitudes mesquines et déplaisantes à l'encontre d'une petite minorité sexuelle est devenue un fanatisme à rebours » d'écrire Melanie Phillips.

« La simple expression de ce qui était la norme morale de la civilisation occidentale est désormais non seulement socialement inacceptable, mais transforme des gens honorables en délinquants. »


Phillips d'ajouter : « Quelle fut la réponse à ma mise en garde contre cette tentative du lobby gay à faire taire la dissidence ? Une explosion de 'gazouillis' sur Twitter qui suggéraient qu'on devrait me tuer. »

Elle fournit quelques exemples : « Quelqu'un pourrait-il simplement tuer Melanie Phillips ? », « Votre diatribe homophobe ressemble à ce qui sort du rectum d'un chien. Tuez-vous, vous **** » et « Jetez-la dans la Tamise ! ».

Les courriels qu'elle a reçus n'étaient pas plus courtois, on la qualifiait de « vile, toxique et horrible vieille » et « des gens comme toi devraient être réduits au silence, car tu pouce [sic][1] à la peur et au fanatisme. Va sucer un tuyau d'échappement, attrape le cancer, qu'un train T'ÉCRASE. J'espère que ta **** maison brûle. »

Phillips est une libertarienne juive conservatrice, elle tient une chronique politique au Spectator et écrit souvent sur Israël, le fondamentalisme musulman et plus généralement sur les questions culturelles. Dans son dernier livre paru, « Le Monde à l'envers » Phillips déplore la perte et le dénigrement de la foi et des repères moraux judéo-chrétiens. Perte et dénigrement « qui se sont traduits en Occident par le remplacement de la raison et de la vérité par une idéologie et des préjugés que l'on impose à la manière d'une inquisition laïque. »

« Il en résulte une sorte d'aliénation de masse alors que la vérité, le mensonge, le bien et le mal, la victime et l'agresseur se trouvent inversés. »

Hôteliers chrétiens condamnés en justice, insultés à profusion

Ce climat de haine contre ceux qui refusent de considérer l'homosexualité comme d'égale «  légitimité » comme on dit à l'école québécoise à l'hétérosexualité ne se limite pas aux journalistes conservateurs.

C'est également le cas de deux hôteliers chrétiens fervents qui avaient refusé une chambre à un couple « gay » parce que les deux hommes n'étaient pas mariés. Un tribunal de Bristol a estimé que cette décision s’apparentait à de la discrimination.

On apprend maintenant que ces propriétaires, Peter et Hazelmary Bull, sont soumis à des insultes téléphoniques fréquentes de la part de militant et des courriels blasphématoires et des réservations faites sur le site internet de ce type : « Nom: Jésus Christ; Adresse: Ciel; Besoins diététiques particuliers : Vous me dégoûtez, moi et tous les honnêtes gens, vous êtes des infectes personnes. J'espère que vous ferez faillite à la suite de ceci. Vous êtes deux vils spécimens de l'humanité et irez en enfer. » Et c'est là l'une des missives plus douces selon le Daily Telegraph de Londres.

Source : The calls for me to be killed this week prove the bedrock values of our society are in grave danger, Daily Mail, 1er février 2011.

[1] « insight » plutôt que « incite » dans l'original.




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